La France ne serait pas devenue le pays socialo-communiste qu'elle est aujourd'hui, assujettie au coup d'Etat des ordonnances d'octobre 1945.
Son marché de la santé serait resté au niveau d'excellence qu'il avait dans la décennie 1930.
Il n'y aurait pas eu la destruction permanente, qu'on connaît depuis lors, de l'épargne par l'organisation de la sécurité sociale qui tend à faire vivre les gens au jour le jour et leur fait croire que la consommation est le moteur de la croissance.
L'organisation de la sécurité sociale est avant tout immorale et, pour cette raison, il faut qu'elle soit obligatoire pour exister. La question du monopole est en définitive subalterne.
Si elle était morale, elle n'aurait pas besoin pour exister de l'arme de l'obligation qui, il faut y insister, est la négation de la responsabilité de l'être humain, i.e. la négation de sa dignité. Le salarié est même privé de sa liberté de choisir de ne pas respecter l'obligation puisque c'est son employeur qui verse, pour son compte, les cotisations.
L'organisation de la sécurité sociale vous fait vivre dans une étable que ses constructeurs en octobre 1945 espéraient à terme élargir à tous les domaines de la vie humaine, à l'exemple de la grande soeur, l'URSS.
L'URSS a disparu en dépit de la terreur qu'elle a fait régner, l'organisation de la sécurité sociale disparaîtra de la même façon.
Et la France retrouvera le chemin de la vraie sécurité sociale morale qu'elle suivait avant la décennie 1940 et qui faisait entre autres qu'un médecin était honoré, était libre et responsable des honoraires qu'il demandait au patient.
En attendant, l'étable est toujours là, et les veaux apeurés, victime de la fiction du "modèle social" à la française, voient sa disparition prochaine comme un cauchemar "ultralibéral".
Pour ne pas disparaître, l'organisation soviétique d'insécurité antisociale n'a pas d'autre choix, telle une grenouille qui veut se faire plus grosse que l'étable, que d'augmenter son emprise sur les "assujettis". Quand l'étable se sera écroulée, les veaux chers à de Gaulle prendront peut-être conscience de l'esclavage qu'on leur a fait subir et deviendront peut-être adultes.
2 commentaires:
La sécurité sociale nous honore dans ce sens ou elle ne laisse personne sur le bord de la route non soigné dans notre pays, y compris bien soigné, et préventivement au besoin. Humainement parlant, c'est un immense acquis de la solidarité.
Là ou je suis par contre d'accord c'est pour en critiquer la gabegie, l'inneficacité, le conservatisme, et surtout, surtout, la plus cynique des implications de ce systeme: la dé-résponsabilisation des acteurs, en premier chef des patients (mais aussi des médecins et de l'industrie pharma qui sont en fait devenus salariés de la sécu). Un systeme dans lequel on peut consommer sans compter car ce sont les "autres qui paient" termine forcément dans le mur.
La SS n'est pas un "un immense acquis de la solidarité", c'est une contrefaçon de solidarité, elle est à la vraie solidarité ce que la prostitution est à l'amour.
La solidarité existait avant elle, heureusement, et était bien plus efficace.
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